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Bien souvent, faire preuve de patience et adopter de simples mesures de prévention peuvent suffire à soulager les maux d’estomac. La règle d’or : éviter tout ce qui pourrait agresser cet organe. Mieux vaut dès lors :
- Arrêter de fumer ;
- Apprendre à mieux gérer son stress ;
- Eviter les vêtements qui compriment le ventre ;
- Veiller à garder un poids « de forme » ;
- Soulever le haut du corps pour dormir ;
- Eviter de manger dans les trois heures précédant le coucher ;
- Fractionner son apport de nourriture au cours de la journée (trois petits repas et deux collations, par exemple) ;
- Manger lentement, dans un environnement calme, en étant pleinement à ce que vous faites.
Sans surprise, c’est aussi le contenu de votre assiette qui vous aidera à faire la différence. Veillez par exemple à :
- Réduire la consommation d’aliments susceptibles de provoquer une sensation de brûlant (chocolat, menthe, aliments gras et frits, épices, agrumes, jus de fruits, tomates...) ;
- Limiter la consommation d’alcool, de café et de thé ;
- Privilégier les protéines maigres animales ou végétales (œufs, volaille sans peau, poisson, fruits de mer, tofu...)
- Privilégier les fibres solubles (fruits, légumes, légumineuses...), qui protègent la muqueuse de l’estomac ;
- Remplacer les épices par des fines herbes dans les plats ;
- Miser sur les aliments riches en vitamine A (carottes, poivrons...), pour leur effet protecteur sur la muqueuse gastrique.
Quand l’inconfort persiste et perturbe la vie quotidienne, la prise d’un traitement adapté peut être envisagée. Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) occupent une place centrale dans la prise en charge des maux d’estomac. Leur principe : bloquer la « pompe » qui produit l’acide gastrique. Ils aident de la sorte à soulager les symptômes douloureux. Bon à savoir : le soulagement n’est pas immédiat, il faut généralement compter deux à trois jours consécutifs de traitement avant d’en ressentir les effets. Stoppez le traitement quand vous ne présentez plus de symptômes. Si vous ne constatez pas d’amélioration ou que votre état s’aggrave, mieux vaut consulter votre médecin. Dans tous les cas, ne prenez pas d’IPP pendant plus de quatre semaines sans avis médical. Une utilisation prolongée de ce type de médicaments peut en effet entraîner des effets indésirable (ostéoporose avec un risque de fracture augmenté, absorption réduite du magnésium et de la vitamine B12, modification de l’absorption d’autres médicaments, colonisation du tractus gastro-intestinal perturbée avec un risque accru d’infection...).
D’autres produits peuvent intervenir dans la prise en charge des douleurs gastriques en complément des IPP :
- Les antiacides aident à soulager les symptômes en cas de fortes douleurs nécessitant un effet immédiat ou lors de l’arrêt des IPP. Ces médicaments peuvent être pris plusieurs fois par jour (une heure après les repas et/ou avant le coucher) en fonction de l’intensité des symptômes.
- Les compléments alimentaires (magnésium, calcium) peuvent être pris pour compenser la diminution de l’absorption de magnésium au niveau intestinal et la moins bonne résorption du calcium à l’origine du risque accru de fracture.
- Les probiotiques aident à restaurer la colonisation du tractus gastro-intestinal.
Dans certains cas, les maux d’estomac sont liés à une infection par la bactérie Héliobacter pylori (H. pylori), qui survit à l’acidité gastrique et peut entraîner des ulcères. Des examens médicaux spécifiques permettent de vérifier si l’on est porteur de cette bactérie et, le cas échéant, de prendre des mesures supplémentaires. Afin de traiter efficacement cette infection, des antibiotiques sont généralement prescrits. La prise additionnelle de certains probiotiques peut aussi aider à diminuer la propagation de cette bactérie et à lutter contre l’inflammation.