Suite à la grève nationale (29/04) et au jour férié (01/05) l'expédition de votre colis peut prendre plus de temps.
Pratiques à risque, bons gestes de protection, risques de transmission…, les idées fausses ont la peau dure en matière de prévention des IST. Aperçu!
FAUX. Tout corps gras (vaseline, savon, beurre…) fragilise le préservatif et augmente le risque de déchirure. À la clé, plus de risques d’IST! Évitez aussi d’utiliser la salive et le sperme comme lubrifiants car ils peuvent véhiculer des IST. Optez toujours pour un vrai lubrifiant, à base d’eau.
FAUX. Il est essentiel d’utiliser un préservatif masculin pour les fellations et un carré de latex pour les cunnilingus et les anulingus. Le sperme et les sécrétions vaginales qui vont dans la bouche peuvent transmettre des IST et parfois même le VIH (surtout s’il y a des blessures dans la bouche ou une gingivite). Le carré de latex est donc important même s’il ne protège pas à 100%. En cas de poussée d’herpès, mieux vaut éviter les rapports.
FAUX. Il est tout aussi fiable, s’il est bien utilisé. C’est à la femme d’évaluer si elle se sent à l’aise en le portant.
FAUX. Partager ses sex toys n’est pas sans risque. Ils peuvent véhiculer des sécrétions porteuses d’IST. Si vous les partagez, il est essentiel de les désinfecter efficacement avant.
FAUX. Vous pouvez déjà aller vous faire dépister après 2 semaines (chlamydia et gonorrhée) et après 6 semaines pour le VIH (dans le cas d’un test de 4e génération).
FAUX. Ils ne protègent ni du VIH ni des IST. Se laver après un rapport n’a également aucun impact.
FAUX. Même la syphilis et l’herpès ne s’attrapent pas aux toilettes.
FAUX. Les vaccins contre le virus HPV et l’hépatite B ont été très bien testés et ils sont sans risque. Il est nettement plus dangereux de ne pas se faire vacciner!
FAUX. Il est recommandé aux jeunes garçons également: non seulement parce qu’ils peuvent transmettre le HPV aux femmes, mais aussi parce que le HPV peut provoquer des cancers de la sphère oro-pharyngée, de l’anus et du pénis.
FAUX. Les personnes atteintes du VIH qui suivent bien leur traitement peuvent arriver à tellement réduire la présence du VIH dans leur sang que leur charge virale devient indétectable et donc intransmissible à leur partenaire sexuel. Ces personnes peuvent alors avoir des relations non protégées avec leur partenaire sans risquer de lui transmettre le VIH.
Article réalisé en collaboration avec le Dr Agnès Libois, spécialiste des maladies infectieuses au CHU Saint-Pierre.