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Ces dernières années, notre pays a connu une recrudescence d'épidémies de rougeole et de coqueluche. Raison de plus pour vacciner votre enfant dès le premier âge.
Contrairement à la France, qui a rendu 11 vaccins obligatoires depuis 2018, la Belgique n'impose que le vaccin contre la poliomyélite. De ce fait, notre pays s'inscrit dans un combat mondial en passe d'être gagné, la polio étant la première maladie qui pourrait bientôt disparaître de la surface du globe grâce à la vaccination.
Pourquoi une telle différence entre la France et la Belgique? Parce qu’en France, la situation était devenue réellement problématique. Le mouvement anti-vaccins est très actif et près d'un Français sur trois déclare ne pas avoir confiance dans les vaccins. En Belgique, la proportion de «vaccino-sceptiques» est nettement moins importante (environ 20 %). Notre pays table donc plutôt sur le sens des responsabilités des citoyens, tout en encourageant fortement l'administration de certains vaccins, particulièrement aux plus jeunes.
Pour inciter les parents à protéger leur progéniture, tous les vaccins du calendrier vaccinal sont gratuits pour les nourrissons, les enfants et les adolescents (à l'exception du vaccin contre le rotavirus). Autre incitant de taille, mais nettement plus contraignant: l'obligation d'administrer certains vaccins aux enfants de moins de 3 ans qui entrent en milieu d'accueil (crèches, maisons d'enfants, gardiennat, etc.). Parmi ces vaccins, on retrouve ceux contre :
Cette obligation de vacciner avant l'entrée à la crèche n'a rien d'une chicanerie administrative, comme le démontre la situation de la Wallonie et de Bruxelles, qui ont enregistré de nouvelles épidémies de rougeole et de coqueluche ces dernières années. Or, ce n'est un secret pour personne: les espaces de rassemblement constituent un biotope rêvé pour virus impatient de se propager à une vitesse grand V. En la matière, les milieux d'accueil de la petite enfance font figure de temples de la proximité humaine. Quand on sait que, en Belgique, 1 à 5 bébés décèdent chaque année de la coqueluche, on comprend mieux l'importance que chaque enfant en milieu d'accueil soit vacciné.
Si les vaccins contre la rougeole et la coqueluche sont d'une redoutable efficacité (de 85 à 99 %), ils ne sont malheureusement pas immédiatement administrables aux nouveau-nés (l'âge de la première injection est de 2 mois pour la rougeole et pour la coqueluche). Or, c'est justement durant les premiers mois de sa vie qu'un nourrisson est le plus à risque de développer les symptômes graves de la maladie. Dans le cas de la coqueluche, on peut proposer une vaccination «cocoon» à l'entourage, c'est-à-dire que l'on vaccine les parents, grands-parents et toute autre personne proche du bébé, dans l'optique principale de protéger ce dernier. La vaccination «cocoon » est même particulièrement recommandée si la mère n'a pas reçu de vaccin contre la coqueluche pendant sa grossesse.