Suite à la grève nationale (29/04) et au jour férié (01/05) l'expédition de votre colis peut prendre plus de temps.
C’est sûr, nous aimerions tous pouvoir nous passer de la douleur! Et pourtant cette sensation désagréable a une fonction essentielle…
Aie! Le plat que vous avez retiré du four est très chaud et vous vous êtes brûlé(e) en le manipulant à mains nues… Une erreur stupide! Mais aussi le signe que votre corps se défend bien… En effet, la douleur est un pilier essentiel du système de défense de notre organisme… Lorsqu’il détecte une anomalie telle qu’un coup, une coupure, une brûlure, il déclenche un signal de douleur pour nous faire réagir et nous protéger de la source de danger. C’est grâce à cette douleur que vous n’avez pas tenu trop longtemps le plat et que votre brûlure n’est que superficielle… La douleur permet d’attirer notre attention sur quelque chose d’anormal et de tirer la sonnette d’alarme!
Pour jouer ce rôle de sentinelle, notre corps dispose de très nombreux «récepteurs de la douleur». Ils se trouvent dans notre peau, nos organes, nos articulations… Dès que ceux-ci détectent une lésion des tissus (réelle ou potentielle), les nerfs périphériques déclenchent un signal, qui est envoyé au cerveau via la moelle épinière. Le cerveau analyse ce signal pour en déterminer la localisation, l’intensité, la durée et le type (dans notre exemple, une brûlure de la main assez courte et d’intensité moyenne). Mais aussi les composantes affectives et émotionnelles. Le cerveau renvoie alors un signal de douleur à la périphérie (la main) pour nous faire réagir: dans votre cas lâcher immédiatement le plat brûlant. Il provoque aussi des réactions émotionnelles, qui varient en fonction de notre histoire et notre personnalité, telles que pleurer, s’évanouir, s’énerver…
En réaction à cette situation de stress, le cerveau sécrète aussi des substances chimiques appelées endorphines qui vont se disperser dans l’organisme pour calmer le corps en souffrance. Dans certains cas comme lors d’un effort ou d’une émotion intense, cette libération d’endorphines peut être telle que la personne ne ressent même pas la douleur! C’est le cas par exemple des footballeurs qui ne ressentent la douleur qu’après le match. Ce système de protection, appelé les «contrôles descendants inhibiteurs», est plus efficace chez certaines personnes que d’autres. En outre, il est possible de le développer grâce à des outils tels que l’auto-hypnose, la sophrologie... Par contre, il peut aussi moins bien fonctionner suite à la présence d’une douleur chronique. Dans ce cas, au lieu de bloquer la douleur, le cerveau va au contraire avoir tendance à faciliter la transimission douloureuse et l’amplifier. À la clé, des modifications des terminaisons nerveuses qui peuvent «se déchaîner» sans aucune stimulation et provoquer des douleurs chroniques.