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Selon le mécanisme physiologique en cause, on distingue différents types de douleur. Cette distinction est importante car elle déterminera aussi le type de traitement à prendre pour la soulager.
Il s’agit du type de douleur le plus fréquent. Celle-ci résulte d’une lésion des tissus périphériques (bras, main, organe...), ce qui va provoquer une stimulation persistante des récepteurs périphériques de la douleur: les nocicepteurs. Lorsque ces stimulis sont assez fréquents et intenses, cet excès d’influx douloureux est transmis au cerveau par le système nerveux, lui-même intact. Ces douleurs répondent généralement bien aux antalgiques classiques.
Les douleurs neuropathiques sont dues quant à elles à une lésion du système nerveux,
À cause de cette lésion, le processus de transmission ou de contrôle du message douloureux est altéré.
Ces douleurs sont assez particulières: sensations de fourmillements, brûlures, picotements, décharges électriques, coups de poignard… Elles peuvent être ressenties de manière spontanée (de manière permanente ou sous forme de crise brève et brutale), ou être provoquées par un stimulus non douloureux (courant d’air, effleurement) ou peu douloureux perçu de façon exagérée. Très invalidantes, elles sont souvent difficiles à supporter émotionnellement.
Il est important de mettre en évidence le caractère neurogène d’une douleur car celle-ci n’est pas sensible aux analgésiques habituels. Dans le cas d’une douleur neuropathique, on utilisera d’autres médicaments à action centrale: certains antidépresseurs et antiépileptiques ou encore des techniques de neurostimulation.
En quelques questions types très simples sur vos symptômes, votre médecin pourra évaluer si votre douleur présente un aspect neuropathique ou pas. Dans certains cas, la douleur est mixte, c’est-à-dire qu’elle associe les deux mécanismes physiologiques.
Il existe aussi une famille de douleurs chroniques primaires, qui ne semblent être liées à aucune lésion. C’est le cas par exemple de la fibromyalgie (douleur diffuse dans tout le corps) et de la céphalée de tension (mal de tête chronique). Le phénomène n’est pas élucidé, mais on suspecte un dérèglement majeur au niveau des contrôles descendants inhibiteurs, qui est à l’origine d’une sensibilisation centrale à la douleur, avec pour conséquence l’apparition de ces douleurs «nociplastiques».