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À l’heure où la nature revit, vous vous sentez paradoxalement fatigué? C’est normal, chaque changement de saison – et donc de rythme – représente un stress pour le corps. Une période d’adaptation est donc parfois nécessaire pour retrouver toute votre énergie.
Les journées se prolongent, les températures s’adoucissent, les arbres bourgeonnent, les premières fleurs sortent de terre, les oiseaux gazouillent… Bref, au printemps, la nature se réveille! Une renaissance qui – en toute logique – devrait booster notre propre énergie, et pourtant… Certaines personnes ressentent, à cette période spécifique de l’année, un coup de fatigue, un manque de vitalité, une baisse de moral. Si le blues automnal est communément admis, cette fatigue printanière peut, quant à elle, paraître plus surprenante.
Comment expliquer ce coup de mou printanier? Les mécanismes en cause sont multiples… D’abord, le manque de lumière subi durant l’hiver a contribué à augmenter notre production de mélatonine (l’hormone du sommeil) et à diminuer notre sécrétion de sérotonine (l’hormone du bonheur). Ensuite, notre système immunitaire a lutté contre moult microbes et virus hivernaux. Au retour des beaux jours, il peut donc s’en trouver affaibli. Enfin, pendant la saison froide, nos envies culinaires se portent souvent plus volontiers sur une bonne tartiflette plutôt que sur une salade de crudités, ce qui aboutit à une alimentation plus grasse, plus sucrée et éventuellement carencée en vitamines. Bref, durant l’hiver, notre organisme a trinqué et nous en payons parfois les conséquences au printemps!
Face à cette dénomination de «fatigue printanière» employée dans les médias, certains spécialistes se montrent toutefois réservés… Les cas de personnes nécessitant réellement d’être suivies pour ce pseudo-syndrome ne seraient pas légion. Par contre, ils sont nombreux à s’accorder sur le fait qu’un événement extrêmement néfaste pour l’organisme survient effectivement à cette période de l’année: le changement d’heure, source de stress et de fatigue! Initialement mis en place pour des raisons d’économie d’énergie, ce procédé est aujourd’hui réévalué par l’Europe car il n’est pas sans conséquences sur notre santé.
Lorsque l’horloge passe de l’heure d’hiver à l’heure d’été, les aiguilles font un bond d’une heure en avant. Si ce changement peut paraître anodin, il suffit pourtant à perturber notre horloge biologique. Or, c’est elle qui régule nos rythmes circadiens, des cycles de +/- 24 h sur lesquels se calent presque toutes les fonctions de l’organisme: l’alternance éveil/sommeil, la température corporelle, la production d’hormones, la fréquence cardiaque, la pression artérielle… Bref, quelques jours sont donc généralement nécessaires pour laisser au corps le temps de s’ajuster et de remettre à l’heure notre horloge interne.
=> Pour dépasser cette fatigue printanière? Prenez le temps de vous reposer, d’écouter votre corps et suivez nos astuces imparables pour retrouver tonus et vitalité!
Article réalisé en collaboration avec le Dr Pierre Cole, psychiatre à la Clinique du stress du CHU Brugmann.