Suite à la grève nationale (29/04) et au jour férié (01/05) l'expédition de votre colis peut prendre plus de temps.
Vous avez eu un rapport à risque et vous ne savez pas quoi faire? Pas de panique! Nous faisons le point sur les bons réflexes.
Les IST se transmettent via les liquides corporels (sperme, sécrétions vaginales et sang). On considère donc comme une prise de risque:
En cas de prise de risque, il est recommandé d’aller se faire dépister le plus vite possible afin de prendre en charge au plus tôt les éventuelles IST contractées. Attendez toutefois deux semaines, le temps nécessaire pour que la chlamydia et la gonorrhée soient détectables au dépistage. 6 semaines après la prise de risque, vous pouvez ensuite aller faire une prise de sang pour le dépistage du VIH et de la syphilis. Il faudra par contre refaire une prise de sang à 3 mois pour dépister avec certitude l’hépatite B et l’hépatite C.
Si vous pensez qu’il y a une forte chance que votre partenaire soit contaminé(e) par le VIH, vous pouvez prendre un traitement d’urgence «post exposition» (TPE) qui peut réduire les risques de contamination.
Comment savoir? Le fait que votre partenaire fasse partie d’un groupe à plus haute prévalence ou ait des comportements à risque peut faire pencher la balance: travailleur(se) du sexe, personne originaire d’Afrique subsaharienne, homme qui a des rapports avec des hommes, personne qui se drogue en se piquant, qui a de multiples partenaires…
Dans ce cas, rendez-vous au plus vite dans l’un des 11 centres de référence sida de Belgique ou le service des urgences qui y est associé. Pour fonctionner, le traitement doit être pris le plus vite possible, idéalement dans les premières 24 heures, au plus tard dans les 72 heures. Attention, c’est le médecin qui estimera si le traitement est indiqué ou pas. En outre, il ne remplace pas la protection lors des rapports car il s’agit d’un traitement assez lourd (prise de médicaments durant 4 semaines avec un suivi médical et des prises de sang, réparties sur 3 mois).
Article réalisé en collaboration avec le Dr Agnès Libois, spécialiste des maladies infectieuses au CHU Saint-Pierre.