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Certains maux de tête chroniques sont en fait dus à un abus d’antalgiques lors de migraines épisodiques. Un cercle vicieux qui rend de plus en plus souffrant et dépendant… On parle de «CAM» ou céphalée par abus médicamenteux.
Face à un mal de tête, le réflexe est bien sûr de prendre des antidouleurs pour soulager la douleur. Toutefois, ce réflexe peut avoir l’effet contraire lorsqu’on en abuse… En effet, la surconsommation d’antalgiques peut provoquer l’apparition de céphalées plus fréquentes. Se crée alors un cercle vicieux: plus les crises sont fréquentes, plus la personne prend des médicaments; plus elle prend des médicaments, plus les crises sont fréquentes, jusqu’à devenir chroniques. En outre, il se crée une forme de dépendance physique. Lorsqu’on essaie d’espacer les prises de traitement, les maux de tête augmentent. Ce qui est en fait un signe d’un syndrome de sevrage.
Certains signes doivent vous mettre la puce à l’oreille:
Tous les traitements aidant à soulager les maux de tête peuvent être responsables de CAM, mais le risque est majoré en cas d’utilisation d’antalgiques contenant des combinaisons de principes actifs, surtout les dérivés morphiniques (codéine, dextropropoxyphène).
Commencez par noter dans un agenda tous les épisodes de maux de tête, leur intensité, ainsi que votre prise d’antalgiques et d’antimigraineux. Cet outil sera essentiel pour que votre médecin puisse évaluer si vous souffrez d’une CAM.
La seule solution pour sortir de ce cercle vicieux est d’arrêter de prendre les traitements antalgiques et antimigraineux de crise. Mais attention, pas d’un seul coup! Comme pour tout sevrage, il est important de réduire de façon progressive, en concertation avec votre médecin. Un sevrage abrupt est possible mais il nécessitera alors une hospitalisation.
Ce sevrage est un moment pénible à passer. Les maux de tête seront forts et vous pourrez expérimenter des symptômes de sevrage comme des nausées, une hypersensibilité aux bruits, une aggravation de l’insomnie… Ils atteignent leur paroxysme au 2e jour, puis s’atténuent progressivement.
Ensuite, le médecin vous prescrira un traitement de fond pour les céphalées périodiques existantes, à prendre tous les jours. En parallèle, vous pourrez reprendre des antimigraineux de crise mais pas plus de deux fois par semaine.