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Hypnose, mindfulness, relaxation, acupuncture…, les professionnels de la santé sont de plus en plus convaincus de l’intérêt des techniques non médicamenteuses dans la prise en charge de la douleur. À la clé: une diminution des doses d’antalgiques nécessaires et une meilleure qualité de vie. Tour d’horizon des stratégies qui ont fait leurs preuves.
Cette technique permet d’atteindre un état de conscience modifié associant relaxation et concentration intense. L’hypnose est de plus en plus utilisée pour des interventions chirurgicales ou des examens et actes médicaux potentiellement douloureux (soins dentaires, ponction lombaire…). Le principe: détourner son attention des sensations douloureuses en «s’évadant» mentalement de la salle de soins. L’hypnose permet ainsi de diminuer la dose de sédatifs administrés, et favorise une meilleure récupération.
Dans le cadre de la prise en charge de douleurs chroniques, le praticien apprend progressivement au patient à se plonger lui-même en état d’hypnose («autohypnose»). Objectif: rendre la personne autonome dans sa gestion de la douleur. Quant au principe, il reste le même: il s’agit de se distraire de la douleur, soit en orientant son attention sur autre chose, soit en modifiant la sensation perçue. On peut par exemple imaginer que la zone douloureuse devient aussi légère qu’un ballon de baudruche rempli d’hélium. Et ça marche: des techniques d’imagerie médicale ont montré que l’hypnose permettait d’activer des zones du cerveau qui exercent une activité antidouleur.
Inspirée des techniques de méditation bouddhiste, la méditation de pleine conscience ou mindfulness préconise d’accueillir sans jugement les situations qu’on ne peut pas éviter. Dans le cadre de la douleur, le patient est invité à observer attentivement la sensation douloureuse tout en élargissant son champ de perception à l’ensemble des éléments présents à l’instant où il se trouve: les sons qu’il entend, les éventuelles odeurs, le contact du tissu de son pantalon sur sa jambe, sa respiration… Avec des résultats concluants: la méditation de pleine conscience a fait ses preuves dans la gestion de la douleur chronique. La mindfulness peut ainsi réduire la souffrance liée à la persistance de la douleur, aider à diminuer les doses d’antalgiques et améliorer la qualité de vie. Cerise sur le gâteau: moyennant quelques semaines d’apprentissage et d’entraînement, cette technique peut être pratiquée en toute autonomie.
Pour se sentir bien dans son corps, continuer à se mouvoir est primordial, tout particulièrement en cas de douleur chronique. Yoga, tai-chi, longues balades, vélo ou course à pied: peu importe l’activité, l’essentiel est de trouver celle qui vous plaît et vous motivera sur le long terme.
La douleur induit très souvent un cercle vicieux fait d’anxiété et de crispations musculaires qui, à leur tour, peuvent exacerber la sensation douloureuse et contribuer à entretenir le problème. Apprises en dehors des crises, des techniques de relaxation comme la sophrologie peuvent aider à briser ce cercle vicieux en favorisant retour à la sérénité et détente musculaire.
L’acupuncture consiste à insérer de fines aiguilles en des points spécifiques du corps appelés méridiens. Bien que la médecine occidentale peine à en comprendre le mécanisme d’action, cette technique a des effets bénéfiques sur bon nombre de douleurs chroniques ou récurrentes, les maux de tête ou les lombalgies par exemple. L’acupuncture est alors généralement utilisée en soutien à d’autres traitements, comme la kinésithérapie, et permet d’en booster les effets.
Toutes ces stratégies viennent enrichir l’arsenal thérapeutique dont nous disposons pour mieux vivre avec la douleur. Un peu comme une boîte à outils dans laquelle nous pourrions piocher ce qui nous fait du bien quand le besoin s’en fait sentir. Bon à savoir: nous sommes tous différents et certains outils peuvent très bien convenir à une personne mais pas à une autre. Il appartient à chacun d’expérimenter ces techniques et de découvrir ce qui fonctionne pour soi. Dans tous les cas, veillez à vous tourner vers un praticien formé et conscient de ses limites. N’hésitez pas à demander conseil à votre médecin traitant ou à votre pharmacien!
Disclaimer : Cet article d’information a été élaboré avec le plus grand soin, mais son contenu est général et à titre indicatif. Le dossier ne couvre pas tous les aspects médicaux. S'il y a des erreurs, la société Multipharma SCRL n’en est pas responsable. Date de la dernière mise à jour : 01/2019.