Ne pas culpabiliser : comprendre la dépendance aux benzos
Si vous souffrez d’une dépendance aux benzos, si vous avez honte parce que vous n’arrivez pas à arrêter tout seul, sachez que ce n’est pas votre faute. La dépendance aux benzodiazépines n’est pas un signe de faiblesse, mais une conséquence des propriétés mêmes de ces médicaments. Souvent, elle débute par une prescription légitime dans une période difficile : perte d’un proche, stress au travail ou troubles de sommeil récurrents. Leur effet apaisant immédiat pousse parfois à prolonger leur usage au-delà des recommandations médicales.
Si vous avez pris conscience de votre dépendance, osez en parler à un professionnel de la santé. En expliquant votre situation, vous trouverez non seulement une écoute bienveillante, mais aussi des solutions adaptées pour retrouver votre équilibre. L’idée est de créer un plan de sevrage progressif sous supervision médicale.