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Infection apparentée au bouton de fièvre, l’herpès génital est une IST chronique avec des poussées, qu’il est possible de traiter mais pas de guérir. Comment s’en protéger ou protéger son partenaire?
L’herpès génital est une infection sexuellement transmissible chronique qui touche la zone génitale et anale. Elle est due au virus Herpes simplex (HSV), dont il existe deux formes:
Dans les deux cas, une fois contaminé, le virus reste logé à vie dans un ganglion proche de la zone. En latence, il ne provoque plus de symptôme mais il se réactive plus ou moins fréquemment. À ce moment-là, il se multiplie et cause une nouvelle éruption.
Lorsqu’elle se manifeste, l’infection cause l’apparition de petits boutons vésiculeux en grappes semblables à ceux du bouton de fièvre, mais sur la vulve, l’anus et le pénis, voire les fesses. Ces boutons sont remplis d’un liquide clair infecté par le virus. Avant leur apparition, la zone peut être rouge et démanger, picoter… L’éruption peut être très douloureuse, surtout lors de la première infection. Toutefois, elle peut aussi passer complètement inaperçue, que ce soit lors de la première infection ou des poussées récurrentes.
Le risque de transmission est très important lors des poussées, lorsque les lésions sont présentes. Si le risque est bien plus faible en dehors des poussées, il n’est pas nul. En effet, il arrive, même si c’est rare, que le virus soit présent dans les sécrétions génitales alors que la personne ne fait pas de poussée. En outre, certaines personnes font des poussées sans s’en rendre compte.
Il est possible de faire disparaître les lésions en prenant des médicaments antiviraux par voie orale. Si vous êtes sujet(te) aux poussées, ayez-les à portée de main afin d’en prendre dès les premiers signes (démangeaisons, picotements…) pour réduire la durée et la sévérité des éruptions. En cas de crises fréquentes, on peut prendre ces médicaments au long cours, en prévention. Généralement, on refait le point après un ou deux ans car la fréquence des poussées peut diminuer avec le temps.
La principale complication grave est l’infection du nouveau-né lors de l’accouchement. Dans ce cas, elle peut provoquer de graves lésions cérébrales chez le bébé. C’est pourquoi un traitement antiviral (voire une césarienne) peut être proposé en cas de poussée ou première infection en fin de grossesse.
SI vous détectez des lésions suspectes, faites-vous examiner par un médecin. S’il suspecte un herpès, il réalisera un frottis: il s’agit de prélever le liquide présent dans une vésicule (avant le stade de croûte) pour l’analyser et confirmer le diagnostic.