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Les cancers typiquement féminins (sein, col de l’utérus…) sont parmi les plus fréquents chez les femmes. Heureusement, certains gestes de prévention permettent d’en réduire le risque ou de les prendre en charge à temps…
L’infection au papillomavirus (HPV) est une infection sexuellement transmissible très répandue. Si la plupart des papillomavirus sont inoffensifs, certaines souches peuvent provoquer des lésions sur le col utérin qui peuvent dans certains cas et si elles ne sont pas pris en charge, provoquer à terme un cancer du col de l’utérus. Heureusement, un vaccin contre les HPV a été mis au point. Il ne protège pas contre tous les HPV, mais les plus fréquents et les plus dangereux, responsables de cancers. Pour une protection optimale, il est conseillé de se faire vacciner avant les premières relations sexuelles. C’est pourquoi il est recommandé de le réaliser entre 9 et 14 ans.
La vaccination contre le papillomavirus ne protège pas contre tous les papillomavirus (HPV). C’est pourquoi il est recommandé de réaliser régulièrement un frottis vaginal pour dépister d’éventuelles anomalies des cellules du col de l’utérus, avant l’apparition d’un cancer. Il est conseillé de faire le premier frottis à partir de 25 ans et de le refaire au-moins tous les deux ans, jusqu’à l’âge de 65 ans. Passé cet âge, surtout si aucune anomalie n’a jamais été détectée, le risque de cancer du col de l’utérus devient minime.
Grâce à la mammographie (un examen radiologique des seins), la moitié des cancers du sein sont aujourd’hui diagnostiqués à un stade précoce de la maladie. A la clé, de plus grandes chances de guérison! Les trois quarts des cancers du sein concernent les femmes de plus de 50 ans. C’est pourquoi il est recommandé aux femmes de 50 à 69 ans de faire au-moins un mammotest tous les deux ans. Si nécessaire, la mammographie peut être couplée à d’autres examens, comme l’échographie.
Un dépistage plus fréquent et/ou plus précoce est nécessaire si vous avez un risque accru de cancer du sein, c’est-à-dire si :
Si vous êtes dans l’un de ces cas, parlez-en avec votre gynécologue.
Dès l’adolescence, il est recommandé à toutes les femmes de consulter un gynécologue une fois par an. Objectif : dépister certaines maladies sexuellement transmissibles (HPV, herpès, chlamydia …), certains dysfonctionnements hormonaux ou encore une éventuelle anomalie au niveau des seins, qui peut être le signe d’un cancer. En effet, s’il est moins fréquent, le cancer du sein n’épargne pas les jeunes! C’est aussi l’occasion de discuter avec lui d’autres éventuels soucis comme des règles très douloureuses ou anormales, un moyen de contraception inadapté (par exemple la pilule si vous l’oubliez fréquemment), des symptômes de (pré)ménopause ou encore un projet de grossesse!