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Ensemble, luttons contre l’antibiorésistance 

Chaque jour, des infections jusque-là bénignes deviennent plus difficiles à soigner. Pourquoi ? Parce que certaines bactéries ne réagissent plus aux antibiotiques. On parle alors d’antibiorésistance. Un phénomène mondial qui nous concerne toutes et tous. Et auquel nous pouvons tous contribuer à lutter, avec des gestes simples.

Qu’est-ce que l’antibiorésistance ?

C’est la capacité qu’ont certaines bactéries à résister aux antibiotiques. Elles mutent, s’adaptent ou évoluent, et finissent par devenir insensibles à des traitements pourtant efficaces jusque-là. Résultat : une infection autrefois bénigne peut évoluer en complication grave, voire en menace vitale.

Comment en est-on arrivé là ?

L’usage excessif et inapproprié d’antibiotiques a favorisé la sélection de bactéries résistantes. Pendant des décennies, on prescrivait parfois un antibiotique "au cas où", sans certitude de la nature de l’infection. Résultat : les bactéries les plus faibles ont été éliminées… et les plus résistantes ont survécu. Il arrive aussi que les patients ne terminent pas toujours leur traitement, ce qui laisse aux bactéries le temps de s’adapter.

Le problème s’est amplifié avec l’usage répété d’antibiotiques à large spectre. Ces médicaments puissants peuvent éliminer un grand nombre de bactéries différentes en même temps, y compris celles qui composent notre flore naturelle et nous protègent. Or, en balayant tout sur leur passage, ils favorisent la sélection des bactéries les plus résistantes. Petit à petit, celles-ci deviennent plus difficiles à éliminer… et les infections qu’elles provoquent, plus compliquées à traiter. 

Aujourd’hui, les professionnels de santé privilégient les antibiotiques à spectre étroit. Ces traitements ciblent uniquement la bactérie responsable de l’infection, sans perturber inutilement l’équilibre du microbiote ni encourager l’antibiorésistance. Mais pour faire ce choix de manière éclairée, il faut un diagnostic précis. D’où l’importance de consulter un médecin avant toute prise d’antibiotiques.

Des comportements à risque encore très répandus

Et pourtant, malgré les mises en garde, l’usage inapproprié des antibiotiques reste une réalité bien ancrée. D’après une enquête* menée par iVOX pour Multipharma en décembre 2024, près d’un million de Belges conservent actuellement des antibiotiques à domicile. Dans 87 % des cas, il s’agit de restes de traitements précédents. Plus inquiétant encore : plus d’un Belge sur deux prévoit de les réutiliser plus tard, sans passer par un médecin. Certaines personnes déclarent également utiliser ces médicaments pour des affections pour lesquelles un antibiotique est totalement inutile (comme un rhume ou une grippe).
Ces habitudes entretiennent directement le phénomène d’antibiorésistance. Non seulement elles exposent les patients à des traitements inutiles, mais elles renforcent aussi la résistance des bactéries… au détriment de toute la population.

https://www.multipharma.be/dw/image/v2/BDGN_PRD/on/demandware.static/-/Library-Sites-MultipharmaSharedLibrary/fr_BE/dwfc52342f/Blog/Seasonal-Campaigns/2025%2010%20Antibio/Photo%205%20-%20981x654px.jpg
* Enquête en ligne menée par le bureau d'études iVOX pour le compte de Multipharma, du 4 au 11 décembre 2024, auprès d'un échantillon de 1.000 Belges représentatif en termes de sexe, de langue maternelle, d'âge et de niveau d'études. La marge d’erreur maximale pour 1.000 Belges est de 3,02 %. 

Ce qui nous attend si on ne réagit pas

Les études sont claires : si rien ne change, l’antibiorésistance pourrait devenir la première cause de mortalité dans le monde d’ici 2050, devant le cancer.

Et cela commence parfois par une simple infection :
  • Une angine qui dégénère.
  • Une cystite qui se complique en pyélonéphrite.
  • Une pneumonie qui résiste à tous les traitements connus.
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Que peut-on faire, concrètement, contre l’antibiorésistance?

Côté patients 

  • Ne jamais prendre d’antibiotiques sans prescription médicale.
  • Toujours respecter la dose, la fréquence et la durée du traitement.
  • Ne pas conserver les restes pour “plus tard”.
  • En cas de doute, demander conseil à votre pharmacien ou votre médecin.

Côté professionnels de santé

  • Prescrire uniquement lorsque c’est nécessaire.
  • Privilégier les antibiotiques à spectre étroit quand c’est possible.
  • Éduquer les patients sur le bon usage des antibiotiques.

Côté prévention

  • Se laver les mains régulièrement.
  • Se faire vacciner contre certaines infections bactériennes (comme le pneumocoque).
  • Adopter une hygiène de vie saine pour réduire les risques d’infection.

Le rôle du pharmacien

Le pharmacien est un acteur de première ligne dans cette lutte contre l’antibiorésistance. Chez Multipharma, nous sommes à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. Nous vérifions l’usage correct des antibiotiques et nous vous conseillons sur les alternatives, les probiotiques, les interactions possibles et la prévention. Ne restez jamais seul face à vos doutes.

Ensemble, nous pouvons freiner l’antibiorésistance.

Il ne s’agit pas de ne plus jamais utiliser d’antibiotiques, mais de les utiliser correctement. Et cela commence par s’informer, se faire accompagner et respecter les prescriptions. Pour votre santé, celle de vos proches, et celle des générations futures.

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