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Plus de 90% des fausses couches surviennent pendant le premier trimestre. Heureusement, dès la 14e semaine d’aménorrhée (absence de règles), c’est-à-dire la 12e semaine de grossesse, le risque chute drastiquement! C’est pourquoi beaucoup de futures mamans préfèrent attendre ce moment avant d’annoncer la grande nouvelle à leur entourage.
Non, les saignements vaginaux constituent un phénomène relativement fréquent au cours du premier trimestre (20 à 40% des grossesses). Dans certains cas, ces saignements sont liés au développement normal de la grossesse. Ainsi, la nidation (quand l’œuf s’accroche à la paroi de la cavité utérine) peut déclencher de légères pertes de sang en tout début de grossesse. Le col de l’utérus peut aussi subir des modifications qui le rendent plus prompt aux saignements, à l’occasion par exemple de rapports sexuels avec pénétration ou d’un simple examen médical. Pas la peine donc de paniquer si vous constatez une petite perte de sang.
Néanmoins, si les saignements s’accompagnent de douleurs au niveau de l’abdomen et/ou dans le bas du dos, ils peuvent être le signe d’une fausse couche. Dans tous les cas, n’hésitez pas à prendre contact avec votre gynécologue pour en avoir le cœur net.
Bon à savoir: si vous possédez un groupe sanguin avec un rhésus négatif, un saignement pendant la grossesse entraîne un risque d’immunisation (auto-agression) contre votre propre bébé. Heureusement, ce risque peut être prévenu par une simple injection qui doit être administrée dans les 48 heures qui suivent le saignement.
Dans plus de 80% des cas, les fausses couches du premier trimestre sont dues au fait que l’embryon comporte une anomalie chromosomique, ce qui entraîne l’interruption de son développement. Celle-ci ne lui a pas été transmise par ses parents, il s’agit d’une simple erreur de transcription génétique lors de la fécondation, similaire à un «bug» informatique. Cela ne porte donc pas à conséquence pour les grossesses suivantes!
À partir de deux à trois fausses couches consécutives, il faut par contre consulter un spécialiste pour effectuer un bilan médical car elles peuvent être liées à une anomalie au niveau de l’utérus. Certaines maladies, comme le diabète ou le lupus, peuvent aussi favoriser les fausses couches.
L’âge avancé de la maman, surtout après 35 ans, est le principal facteur de risque car les ovocytes perdent en qualité, ce qui augmente le risque de d’anomalie chromosomique.
Certains facteurs tels que le tabagisme, la sédentarité, l’obésité... peuvent aussi augmenter le risque mais leur impact est relativement limité.
En revanche, les relations sexuelles n’ont aucune incidence sur le risque de fausse couche! Il en va de même pour les activités physiques qui, pratiquées de manière adaptée, comportent des bénéfices à bien des égards: limitation de la prise de poids, réduction des gonflements…
Gardez en tête que, dans la grande majorité des cas, la grossesse se déroule sans soucis! Essayez de ne pas trop y penser, vous aurez vite passé la période à risque et vous pourrez vous réjouir sans inquiétude de cette grande aventure qui commence!