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Antidouleurs: de bonnes règles pour l’automédication

Les antidouleurs sont des outils précieux pour nous soulager. Mais leur prise n’est pas anodine, surtout pour certaines personnes plus vulnérables à leur toxicité. Connaissez-vous les risques et les bons gestes?

Le paracétamol, l’antidouleur de premier choix

Face à une douleur d’intensité faible à modérée, mieux vaut commencer par se tourner vers le paracétamol. Peu toxique, il peut être utilisé sans danger chez les jeunes enfants ainsi que les femmes enceintes ou allaitantes, à partir du moment où les doses sont respectées.

Toutefois, il ne faut pas en abuser. La prudence est de mise si vous souffrez d’une maladie du foie ou que vous prenez d’autres médicaments, aussi métabolisés par le foie. En cas de prise chronique, il peut alors provoquer une insuffisance hépatique. Parlez-en à votre pharmacien.

En pratique

  • Commencez toujours par la plus faible dose nécessaire : 500 mg plutôt que 1 g en cas de douleur légère
  • Ne dépassez pas 3 g par jour en automédication (pour l’adulte de plus de 50 kg), à raison de 1 g maximum par prise.
  • Respectez un intervalle minimal de 4 heures (pour une dose de 500 mg) ou de 6 heures (pour 1 g) entre chaque prise. Mieux vaut prendre régulièrement un nouveau comprimé, plutôt que d’augmenter la dose.
  • Attention aux spécialités composées telles que dans le traitement de la rhinite, qui contiennent parfois aussi du paracétamol. Vous devez en tenir compte dans la quantité totale par jour.

Les anti-inflammatoires: avec prudence

Si votre douleur n’est pas soulagée par le paracétamol, vous pouvez vous tourner vers une autre catégorie de médicaments en vente libre: les anti-inflammatoires non stéroïdiens, surnommés AINS, tels que l’ibuprofène ou l’acide acétylsalicylique (aspirine). Ils permettent de s’attaquer à l’inflammation responsable de la douleur dans de nombreux cas tels qu’une douleur dentaire, articulaire, arthrosique...

S’ils sont en vente libre, ces médicaments ne sont pas sans danger, surtout s’ils sont pris sur une longue période! À part pour les maladies inflammatoires rhumatismales, pour lesquelles certaines molécules peuvent être prises au long cours en accord avec le médecin, il faut à tout prix éviter de les utiliser de manière chronique.

Les anti-inflammatoires sont en outre contre-indiqués pour les femmes enceintes ou allaitantes, ainsi que les personnes agées, sous traitement anticoagulant ou hypertenseur ainsi que celles qui souffrent de problèmes aux reins ou d’ulcères gastriques.

En pratique

  • Prenez-les toujours au milieu d’un repas ou avec une collation afin de protéger les parois de l’œsophage, de l’intestin et de l’estomac.
  • Ils peuvent être combinés à un paracétamol pour plus d’efficacité.
  • À part pour un mal de tête, l’aspirine est peu recommandée pour soulager la douleur. Mieux vaut se tourner vers l’ibuprofène.

Si votre douleur est localisée, il peut être intéressant de recourir plutôt à un anti-inflammatoire topique, qui s’applique sur la peau. Ceux-ci comportent moins de risques d’effets secondaires que leur forme orale. Leur avantage? Ils ont un effet local sur la zone douloureuse et ne diffusent que très peu dans tout l’organisme.

Par contre, les anti-inflammatoires en suppositoires peuvent aussi induire des problèmes gastro-intestinaux.

Morphiniques: suivez la prescription à la lettre

Les médicaments opioïdes, qu’ils soient faibles (codéine, tramadol) ou forts (morphine) sont des traitements très puissants, qui provoquent pas mal d’effets secondaires et peuvent induire une dépendance.

En pratique

  • Renseignez-vous sur la durée de prise. Ce n’est pas parce qu’on vous a prescrit une boîte que vous devez la vider.
  • Faites-vous aider au niveau des effets secondaires, par votre médecin et votre pharmacien.
  • Demandez conseil à votre pharmacien sur leur mode de prise. Il existe certaines spécificités: ne pas couper ou écraser les comprimés «retard», ne pas coller les patchs exactement au même endroit à moins de 2 semaines d’intervalle…
  • Assurez-vous que personne n’ait accès à votre traitement (enfant ou adulte).

Texte réalisé en collaboration avec le Dr Turgay Tuna, Chef de clinique d’Anesthésiologie à l’Hôpital Erasme.

Disclaimer : Cet article d’information a été élaboré avec le plus grand soin, mais son contenu est général et à titre indicatif. Le dossier ne couvre pas tous les aspects médicaux. S'il y a des erreurs, la société Multipharma SCRL n’en est pas responsable. Date de la dernière mise à jour : 01/2019.

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