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Pour prendre en charge efficacement la douleur, il est important d’être en mesure d’évaluer son intensité. Pour ce faire, plusieurs outils sont à disposition du patient.
La douleur est une expérience personnelle. Un stimulus douloureux identique va provoquer une sensation différente d’une personne à l’autre.
Sa perception peut être influencée par de nombreux facteurs:
La douleur étant par définition subjective, il est difficile de la mesurer. Le patient est le seul à pouvoir en rendre compte. C’est pourquoi plusieurs échelles d’autoévaluation ont été créées pour l’aider à évaluer son intensité, afin que les soignants puissent la prendre en charge correctement. Toutes se valent à partir du moment où le patient n’a pas de détérioration cognitive. Il est par contre très important de toujours continuer avec la même échelle.
1) L’échelle verbale simple (EVS): le patient indique l’intensité de sa douleur selon les 5 niveaux suivants:
2) L’échelle numérique (EN): le patient cote sa douleur de 0 «je n’ai pas mal» à 10 «la douleur est insupportable».
3) L’échelle visuelle analogique (EVA): le patient fait coulisser horizontalement une réglette avec un curseur en fonction de l’intensité de sa douleur. Elle peut être munie de visages et le patient doit indiquer le visage qui exprime le mieux sa douleur. Au dos se trouve une échelle millimétrée allant de 1 à 10 qui permet au médecin de chiffrer la douleur. L’échelle des visages est souvent utilisée pour les enfants à partir de 4 ans.
4) L’échelle verbale relative (EVR) ou «Qualificatifs de la douleur» va plus loin. Elle permet de décrire le type de douleur ressentie. Pour chaque type de symptôme (élancements, décharges électriques, brûlure, fourmillements, douleur angoissante, douleur déprimante, douleur énervante…), la personne doit indiquer s’il était absent, faible, modéré, fort ou extrêmement fort dans les 8 derniers jours.
Lorsqu’une personne n’est pas en mesure d’évaluer sa douleur elle-même (personne âgée qui souffre de démence, enfant de moins de 4 ans…), on peut avoir recours à des échelles d'hétéro-évaluation. Dans ce cas, c’est une tierce personne (soignant, aidant, famille) qui va observer les indicateurs de douleur: expression faciale, mouvements corporels, cris ou pleurs, état de veille ou sommeil...
Pour les douleurs chroniques, il existe des questionnaires spécifiques, qui prennent plus de temps à remplir mais qui sont cruciaux pour bien définir le type de douleur dont souffre la personne et son impact sur tous les aspects de sa vie.