Suite à la grève nationale (29/04) et au jour férié (01/05) l'expédition de votre colis peut prendre plus de temps.
Beaucoup d’idées reçues – parfois farfelues – sur le VIH et les infections sexuellement transmissibles ont la vie dure… Pas de panique, on vous aide à démêler le vrai du faux!
FAUX. La plupart des IST peuvent se soigner assez facilement quand elles sont dépistées et traitées à temps… Mais si ce n’est pas le cas, elles sont alors susceptibles d’entraîner de graves complications. Par exemple? La chlamydia peut causer des problèmes de stérilité, la syphilis mener à des troubles cardiaques ou neurologiques sévères, l’hépatite B à une cirrhose, un cancer ou une hépatite fulgurante, le papillomavirus (HPV) à un cancer du col de l’utérus… Bref, en cas de doute, n’hésitez jamais à vous faire dépister!
FAUX. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les IST – comme la gonorrhée ou la chlamydia – sont souvent asymptomatiques. La personne infectée ne présente alors aucun signe visible d’infection et peut ainsi la porter – et contaminer ses partenaires – pendant des mois ou des années sans s’en rendre compte. Pour éviter les complications liées à une IST non traitée, il est donc important de vous faire dépister régulièrement, notamment après un rapport à risque.
FAUX. Certaines IST – syphilis, herpès, hépatite B, papillomavirus… – peuvent aussi se transmettre lors de pratiques oro-génitales (contacts bouche-sexe) comme une fellation, un cunnilingus ou un anulingus. À noter: le risque est d’autant plus grand en présence de lésions buccales (blessure, gencives irritées, aphtes…), s’il y a éjaculation en cas de fellation ou si la femme a ses règles en cas de cunnilingus. Dans le cadre de pratiques sexuelles orales, pensez donc aussi à utiliser un préservatif ou un carré de latex (aussi appelé digue dentaire).
FAUX. Vous la croyiez disparue? La syphilis fait pourtant un retour en force dans nos contrées depuis le début des années 2000. D’après les chiffres du centre fédéral de recherche Sciensano*, la syphilis est ainsi passée de 46 cas diagnostiqués en 2002 à 943 cas en 2016. Sans traitement, cette infection peut perdurer pendant des années sans symptômes, puis provoquer de graves complications cardiaques et neurologiques (paralysie, perte de la vue…).
FAUX. Selon l’ONUSIDA, 940.000 personnes sont décédées de maladies liées au sida en 2017 dans le monde. Chez nous, les trithérapies ont fortement réduit le taux de mortalité. Le rapport épidémiologique 2017 de Sciensano** révèle que 97% des personnes diagnostiquées au VIH en suivi médical obtiennent une charge virale (quantité de virus dans le sang) indétectable. Néanmoins, si les traitements permettent de vivre plus longtemps et en meilleure santé, le virus reste toujours présent dans l’organisme: on ne guérit donc pas encore du sida.