Chaque mois, vous souffrez de fortes crampes dans le bas ventre? Pas de panique, il existe à présent une large palette de solutions pour calmer les douleurs des règles. Tour d’horizon… 

En l’absence de troubles gynécologiques associés, les douleurs liées aux règles peuvent généralement être soulagées en adoptant des gestes simples. N’hésitez pas à en discuter avec votre médecin traitant, votre gynécologue ou votre pharmacien afin de trouver, ensemble, la solution qui vous conviendra le mieux.

- Côté antidouleurs, les médicaments utilisés de préférence sont le paracétamol ou les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), comme l’ibuprofène. Bon à savoir: il existe des contre-indications à l’utilisation des AINS (problèmes au niveau de l’estomac ou des reins, troubles de la coagulation, allaitement, asthme dans certains cas, parlez-en à votre médecin…).

Pour garantir l’efficacité de ces antidouleurs, mieux vaut commencer à les prendre dès le début des règles, voire un ou deux jours avant, même si la douleur est encore faible. Ils peuvent ensuite être pris régulièrement pendant deux à trois jours, en respectant les doses et les intervalles recommandés sur la notice ou par le médecin ou le pharmacien. 

- Un contraceptif hormonal (oral comme la pilule, vaginal comme l’anneau hormonal, intra-utérin comme le stérilet ou encore cutané comme l’implant) peut également aider à atténuer l’intensité des crampes dans le bas du ventre et soulager la douleur.

Bon à savoir : les antidouleurs sont pour la plupart en vente libre mais les contraceptifs sont sur prescription. 

À côté des médicaments, une série de bons réflexes peuvent avoir un effet positif sur l’intensité de la douleur, la durée de l’inconfort et les autres troubles associés aux règles.

• Veillez tout d’abord à prendre particulièrement bien soin de vous durant cette période. Chouchoutez-vous, reposez-vous, assurez-vous d’avoir assez d’heures de sommeil.
• La chaleur peut aider à atténuer les douleurs liées aux règles. Pour un soulagement rapide et temporaire, vous pouvez appliquer une bouillote chaude sur votre abdomen ou prendre un bon bain chaud.
• Les techniques de relaxation (sophrologie, méditation, auto-hypnose, yoga) sont également à envisager parce que le stress peut accroître le risque de douleurs et leur intensité.
• L’exercice physique entraîne une réduction significative de la douleur chez certaines femmes,, que l’activité choisie soit d’intensité modérée (yoga, pilates, marche rapide…) ou intense (course à pied, cyclisme, natation…). Pour bénéficier de cet impact positif, il est recommandé de s’adonner au sport de manière régulière, et donc pas uniquement pendant la période menstruelle. La bonne fréquence? 30 min par jour, en essayant de faire des séances plus longues 3 fois par semaine
• La neurostimulation électrique transcutanée peut également être utilisée comme traitement complémentaire. Cette technique consiste à stimuler électriquement les nerfs au moyen d’électrodes posés à la surface de la peau. Le principe: élever le seuil de la douleur et stimuler la libération d’hormones (les endorphines) qui agissent comme des antidouleurs. Il existe des appareils spécifiquement conçus pour soulager les douleurs des règles.
• En aromathérapie, l’huile essentielle d’estragon peut aider à soulager les règles douloureuses. Déposez une goutte d’huile essentielle sous la langue et une goutte sur le bas-ventre, massez légèrement. Renouvelez l’opération toutes les heures jusqu’à obtenir une amélioration.
• En phytothérapie, des tisanes au gingembre et au fenouil peuvent aider à atténuer les douleurs de faible intensité.
• Certains compléments alimentaires (à base de vitamines B1, B6 ou E, de magnésium, d’oméga-3…) peuvent également être envisagés. Parlez-en avec votre médecin ou votre pharmacien au préalable pour éviter tout risque d’interaction médicamenteuse ou de surdose.
• L’acupression et l’acupuncture ont également un effet positif sur la réduction de la douleur chez certaines femmes. Le principe: stimuler certains points du corps avec une pression ou des aiguilles.

Si les douleurs des règles sont particulièrement sévères, qu’elles persistent après un à deux cycles de traitement, s’aggravent ou s’accompagnent de fièvre, mieux vaut consulter votre médecin sans tarder.