Mes premiers pas en phytothérapie

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Nous sommes de plus en plus nombreux à souhaiter nous tourner vers les plantes et les médecines naturelles pour nous soigner. Mais attention, naturel ne veut pas dire sans danger ! Pour éviter tout risque d’accident, Multipharma vous accompagne dans vos premiers pas en phytothérapie.

En quoi consiste la phytothérapie ?

Fusion du mot grec phyto (plantes) et therapeia (traitement), la phytothérapie est l’art d’utiliser les plantes pour prévenir ou soigner certains maux du quotidien. A la base de la pharmacopée actuelle, elle remonte aux origines de l’humanité et s’est propagée sur tous les continents au fil des millénaires.

Les plantes contiennent divers types de molécules. Les molécules « actives » ont des effets bénéfiques sur notre organisme tandis que les molécules « utiles » favorisent leur absorption par celui-ci. Ensemble, elles forment ce que l’on appelle le “totum”. En agissant en synergie, ces différentes molécules augmentent encore leur potentiel.

Sous quelles formes se présente la phytothérapie ?

De la bonne vieille tisane de grand-mère aux méthodes d’extraction high-tech en laboratoire, la phytothérapie emprunte différentes formes. Découvrez-les ci-dessous.

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En gélule ou en comprimé

Aujourd’hui des techniques d’extraction poussées permettent d’isoler et de préserver les principes actifs de la plante pour les intégrer dans des gélules et des comprimés. Après avoir été séchée puis pulvérisée, la plante est transformée en poudre. Différents procédés d’extraction existent. La méthode de suspension intégrale consiste à plonger la plante fraîchement récoltée dans de l’azote liquide puis à la broyer finement. L’EPS (extraits de plantes fraîches standardisés) est la méthode la plus élaborée. Elle sert également pour les préparations liquides.

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En tisane

Fraîchement cueillie ou séchée, la plante est infusée dans de l’eau chaude ou bouillante, seule ou avec d’autres plantes. On peut également la faire macérer de longues heures dans un liquide froid ou amener l’eau progressivement à ébullition. On parle alors de décoction.

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En inhalation

C’est le principe de l’aromathérapie : on respire la vapeur émise par une eau bouillante dans laquelle on a plongé la plante. C’est la bonne vieille inhalation au thym ou à l’eucalyptus de nos grands-mères pour dégager les voies respiratoires. Prenez garde à ne pas vous brûler en évitant de vous rapprocher trop près de votre inhalateur ou de votre casserole.

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En flacon

Intégrés dans une solution liquide, on retrouve les principes actifs de la plante sous forme de teinture mère (après macération dans l’alcool) ou de macérat glycériné (un mélange d’alcool, d’eau et de glycérine). On les ingère sous forme de gouttes, sur la langue ou diluées dans un verre d’eau. Elles sont plus concentrées que les tisanes. Egalement utilisées pour la fabrication de médicaments homéopathiques, toutes les teintures mères ne conviennent pas pour un usage par voie orale.

Pour quels usages ?

La phytothérapie fournit une alternative ou un complément à la médecine allopathique pour un grand nombre de troubles du quotidien. On l’utilise notamment contre les problèmes de stress et de sommeil (valériane, passiflore…), pour renforcer l’immunité (échinacée, shiitaké…), pour soulager l’insuffisance veineuse (marronnier d’Inde…), les douleurs articulaires (cassis…) ou les désordres digestifs courants (chardon-Marie, pissenlit…).

Découvrez notre dossier sur le stress

Quels principes de précaution ?

Riches en principes actifs, les plantes médicinales sont à utiliser avec précaution. Il arrive qu’elles provoquent des allergies ou des effets toxiques, surtout en cas d’interaction entre elles ou avec des médicaments.

N’associez jamais plusieurs plantes entre elles sans en parler à votre pharmacien ou votre médecin.
Pour ne pas créer d’effets indésirables ou d’accoutumance, les traitements de phytothérapie se font en général sous forme de cure.
Ne remplacez jamais votre traitement médical par la phytothérapie sans demander l’autorisation préalable de votre médecin, surtout en cas de maladie chronique. Sauf avis médical, ne les utilisez jamais de manière prolongée.
En cas de grossesse ou d’allaitement, prévenez toujours votre pharmacien.
Lisez attentivement la notice et respectez la posologie.