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La lucite estivale bénigne se manifeste par l’éruption de papules (petits boutons rouges un peu surélevés/rugueux) disséminés sur la peau du décolleté, des avant-bras, des épaules, du haut du dos mais aussi sur la face supérieure des pieds et des mains… Autant de zones qui se retrouvent exposées au soleil après de longs mois passés à l’abri de ses rayons. Bonne nouvelle: le visage est généralement épargné. Ces lésions s’accompagnent de démangeaisons intenses. Les symptômes de la lucite estivale bénigne apparaissent de quelques heures à quelques jours après une exposition au soleil. Si l’éruption cutanée récidive après chaque exposition, elle a généralement tendance à s’estomper progressivement… jusqu’à l’été suivant! La lucite estivale bénigne revient en effet chaque année, toujours sur les mêmes zones. Chez certaines personnes, l’hypersensibilité au soleil diminue néanmoins au fil des années et «l’allergie» peut finir par disparaître.
Sans traitement, les symptômes de la lucite estivale bénigne persistent environ une à deux semaines et s’estompent progressivement avant de disparaître spontanément sans laisser de cicatrices. En cas d’éruptions sévères et/ou persistantes, des crèmes ou pommades anti-inflammatoires à base de corticoïdes peuvent aider à atténuer les lésions. Les antihistaminiques permettent également de soulager les démangeaisons et de diminuer l’intensité de l’éruption. Ces médicaments peuvent aussi être utilisés en prévention de la lucite. Attention: il faut éviter d’exposer la peau traitée au soleil.
Le maître-mot pour éviter que la lucite n’entache votre séjour au soleil: anticiper!
Dès le retour des beaux jours, réhabituez votre peau au soleil mais en douceur…
Certains compléments alimentaires peuvent aider à renforcer les mécanismes naturels de défense de la peau, comme la vitamine PP, B3 ou nicotinamide ou ceux qui contiennent du sélénium ou de la vitamine E. Demandez conseil à votre pharmacien ou à votre médecin traitant! Si les lésions sont très invalidantes, d’autres traitements préventifs sont disponibles sur prescription médicale (antipaludéens de synthèse, photothérapie, comprimés de vitamine PP...). N’hésitez pas à en parler à votre dermatologue ou à votre médecin traitant.