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Les antidouleurs sont des outils précieux pour nous soulager. Mais leur prise n’est pas anodine, surtout pour certaines personnes plus vulnérables à leur toxicité. Connaissez-vous les risques et les bons gestes?
Face à une douleur d’intensité faible à modérée, mieux vaut commencer par se tourner vers le paracétamol. Peu toxique, il peut être utilisé sans danger chez les jeunes enfants ainsi que les femmes enceintes ou allaitantes, à partir du moment où les doses sont respectées.
Toutefois, il ne faut pas en abuser. La prudence est de mise si vous souffrez d’une maladie du foie ou que vous prenez d’autres médicaments, aussi métabolisés par le foie. En cas de prise chronique, il peut alors provoquer une insuffisance hépatique. Parlez-en à votre pharmacien.
Si votre douleur n’est pas soulagée par le paracétamol, vous pouvez vous tourner vers une autre catégorie de médicaments en vente libre: les anti-inflammatoires non stéroïdiens, surnommés AINS, tels que l’ibuprofène ou l’acide acétylsalicylique (aspirine). Ils permettent de s’attaquer à l’inflammation responsable de la douleur dans de nombreux cas tels qu’une douleur dentaire, articulaire, arthrosique...
S’ils sont en vente libre, ces médicaments ne sont pas sans danger, surtout s’ils sont pris sur une longue période! À part pour les maladies inflammatoires rhumatismales, pour lesquelles certaines molécules peuvent être prises au long cours en accord avec le médecin, il faut à tout prix éviter de les utiliser de manière chronique.
Les anti-inflammatoires sont en outre contre-indiqués pour les femmes enceintes ou allaitantes, ainsi que les personnes agées, sous traitement anticoagulant ou hypertenseur ainsi que celles qui souffrent de problèmes aux reins ou d’ulcères gastriques.
Si votre douleur est localisée, il peut être intéressant de recourir plutôt à un anti-inflammatoire topique, qui s’applique sur la peau. Ceux-ci comportent moins de risques d’effets secondaires que leur forme orale. Leur avantage? Ils ont un effet local sur la zone douloureuse et ne diffusent que très peu dans tout l’organisme.
Par contre, les anti-inflammatoires en suppositoires peuvent aussi induire des problèmes gastro-intestinaux.
Les médicaments opioïdes, qu’ils soient faibles (codéine, tramadol) ou forts (morphine) sont des traitements très puissants, qui provoquent pas mal d’effets secondaires et peuvent induire une dépendance.
Texte réalisé en collaboration avec le Dr Turgay Tuna, Chef de clinique d’Anesthésiologie à l’Hôpital Erasme.
Disclaimer : Cet article d’information a été élaboré avec le plus grand soin, mais son contenu est général et à titre indicatif. Le dossier ne couvre pas tous les aspects médicaux. S'il y a des erreurs, la société Multipharma SCRL n’en est pas responsable. Date de la dernière mise à jour : 01/2019.